La critique et les jugements prononcés de façon négative ne sont constructifs ni pour la personne qui émet ses intentions et encore moins pour celle qui la reçoit. La critique négative fait partie intégrante de notre société, nous n’avons cas nous référer aux émissions de télévision et de radio qui utilise la critique comme moyen d’augmenter son audience car entre nous, oui cela fonctionne mais pourquoi ?
Jorge Cassieri intervient en disant : « La critique est, en réalité, un lieu où nous plaçons notre colère. Et que faisons-nous ensuite ? Nous nous mettons à critiquer, ce qui vaut bien mieux que de nous arrêter un instant pour contempler notre propre rage. »
Certaines personnes ne peuvent s’empêcher de critiquer les actes de chacun mais pire encore se permettent de diffuser ses propres remarques négatives. Pourquoi critiquons-nous ? Une question d’insécurité ? La critique négative est vue comme une pure agression.
La colère y est pour quelque chose mais voici d’autres pistes de réponses qui expliquent le fait de critiquer
1- Notre sentiment d’infériorité
Lorsqu’une personne développe un sentiment d’infériorité, parfois celui-ci est mis en arrière-plan derrière le sentiment de supériorité qu’on s’accorde à mettre en avant. Une façade où nous montrons à qui le souhaite que nous soyons sûrs de nous. Le sentiment d’infériorité peut donc être une motivation à la critique négative.
2- Notre insatisfaction et le fait de critiquer
Nous essayons de minimiser nos propres défauts en appuyant ceux des autres. Cette stratégie consciente ou non, n’est d’autres que le reflet de ce que nous n’apprécions pas chez nous. Nous mettons en avant les failles des autres en nous disant qu’elles sont plus importantes chez eux. Nous nous permettons de critiquer les autres pour ne pas nous critiquer nous-mêmes. Nos propres peurs et notre sentiment d’insécurité génèrent en nous un mal-être important qui se traduit le plus souvent par la critique négative, on parle ainsi de « moi répudié ». Le sentiment d’infériorité et l’insatisfaction sont deux sentiments proches, notamment chez les personnes jalouses et envieuses. Ces sentiments déclenchent un mécanisme de défense qui les poussent à la critique en rabaissant ainsi les qualités des autres et en exacerbant ses défauts.
3- Notre identité communautaire
Comme nous l’avons énoncé en introduction la critique fait partie intégrante de notre société. De ce fait, certaines relations sociales peuvent être basées sur la critique négative. Pour se sentir accepté par notre « groupe », nous critiquons, notre sentiment d’appartenance est renforcé si la critique est acceptée, ce qui nous rassure et ce qui rassure les membres de notre groupe (endogroupe).
D’autre part, lorsqu’une personne est « experte » dans un domaine quelconque et donc fait partie d’une communauté, il se peut qu’elle critique pour démontrer son expertise et affirmer sa position. Ce comportement résulte un manque d’estime de soi et à un désir d’admiration
4- Notre vengeance et lâcheté
La critique peut être utilisée comme un instrument d’humiliation et de vengeance. Lorsqu’une personne a été blessée ou fait face à une situation qui n’a pas été ni assimilée ni pardonnées, elle peut aisément avoir à faire à la critique pour assouvir ce sentiment de vengeance. Nous l’utilisons le plus souvent pour camoufler nos blessures face à notre propre frustration, notre colère ou notre insatisfaction. Dans ces cas, la critique est exercée comme instrument de manipulation dans le but de créer des séparations avec la personne qui nous a blessée voire de l’isoler.
5- Notre narcissisme et égocentrisme
Notre sentiment de narcissisme peut nous amener à penser que certaines choses nous sont dû, que nous méritons un traitement particulier. Dès lors que nous ne recevons pas les attentions attendues, nous utilisons la critique pour nous plaindre, rabaisser les autres ou lui procurer un sentiment de mal-être.
L’auteur Stamateas explique qu’il y a « la règle des trois tiers » , ce qui signifie qu’il y a un tiers des personnes qui nous aiment, un tiers qui nous détestent et l’autre tiers est formé de personnes qui émettent un avis sur nous sans nous connaître. De ce fait, personne ne peut échapper aux critiques, elles sont indéniablement inévitables. Néanmoins, il est nécessaire de distinguer les critiques positives des critiques négatives, qui sont à répétition destructrices et néfastes.
Nous pouvons considérer que critiquer négativement est une douleur, tout comme nous pouvons considérer le rejet ou l’humiliation comme une douleur. Winston Churchill va plus loin dans son raisonnement en émettant que la critique est comparable à la douleur physique.
Pour protéger son état émotionnel et psychique, il est nécessaire de rester loin des personnes qui vous influent constamment des critiques négatives pour vous protéger. Ce sont des personnes toxiques qui ne cherchent pas votre bonheur. Gardez vos distances et ne participez pas à ces critiques pour vous construire une identité car finalement le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Chaque personne à son bagage émotionnel mais il est primordial de se remettre en question, de savoir s’auto-critiquer avant même d’émettre quelques critiques ou jugement négatifs envers quelqu’un.
La critique mal intentionnée est inutile et « énergivore » Les personnes qui la pratique à tors et à travers dans le but de nuire aux autres se nuisent à eux même sans le savoir.
Pour ces personnes, la critique n’est autre que le reflet d’elle-même.
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