Dans toutes les cultures et de tout temps, l‘être humain a pressenti des dimensions spirituelles autres que la sienne et des humains sont nés avec un don leur permettant de créer le lien entre l’au-delà et le monde des vivants.
Pour le chaman des Indiens d’Amérique, l’oracle des bouddhistes tibétains et le druide du monde celtique, cette faculté innée fait partie d’une vie quotidienne à laquelle elle est parfaitement intégrée.
Il n’en est malheureusement pas de même dans notre société sceptique et le terme « médium » n’est apparu en France dans le langage courant qu’avec la publication du « Livre des médiums » d’Allan Kardec en 1861. Depuis, cet ouvrage a sans cesse été réédité et de nombreuses personnalités illustres se sont intéressées au thème de la médiumnité.
La phrase d’Allan Kardec « le spiritisme n’est pas une religion, mais c’est une science » n’en reste pas moins typique pour nos sociétés modernes qui ont même construit des instituts pour étudier la médiumnité et comprendre ce phénomène. Cet acharnement scientifique pourrait être perçu comme un manque de foi et de confiance en l’amour divin qui met à notre disposition maints outils nous facilitant la vie vers une existence harmonieuse emplie de bonheur et de paix.
Lorsqu’on lit les témoignages et les biographies de médiums, on remarque rapidement que dans la plupart des cas, un ou plusieurs aïeuls du médium avaient un don de médiumnité et que dès leur plus jeune enfance, les médiums ont ressenti la présence d’esprits ou ont vu apparaitre des défunts.
Bien que la médiumnité ne soit pas une capacité isolée, rares sont ceux ou celles qui ont eu la chance de grandir dans un entourage leur offrant la possibilité de développer au mieux leurs dons et de persévérer dans la voie nécessaire pour un épanouissement absolu.
Être médium nécessite en effet une grande discipline et un dévouement complet au service de l’humanité. L’engagement spirituel du médium fait de sa vocation la priorité principale de son existence. Qu’il possède la faculté de clairvoyance ou qu’il soit guérisseur, le médium est toujours conscient de son rôle d’intermédiaire entre les mondes. Tel un instrument divin, il se tient à disposition de ses prochains et éclaire leur voie sans jamais se vouloir moralisateur.